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Séisme en Nouvelle-Zélande

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La Nouvelle-Zélande est une zone à risque sismique élevée. Lors de la nuit du dimanche 13 au lundi 14 novembre 2016, elle a subi un séisme d’une magnitude de 7,6. Survenue à seulement 23 km de profondeur, le séisme a réveillé nombre d’habitants et rappel aussitôt le souvenir du tremblement de terre de magnitude 6,3 qui avait fait 185 morts en 2011 dans le secteur de Christchurch. Quelques heures plus tard, une seconde secousse de magnitude 6,2 ébranlait à nouveau le pays. La journée du lundi a vu une dizaine de répliques plus faibles.

Comment se crée un séisme?

Un séisme ou un tremblement de terre est la libération d’une énergie accumulée lors du mouvement tectonique de plaques. Dans une faille, sur une zone de contact, la pression est si forte entre les deux plaques que le mouvement va entraîner une accumulation d’énergie. Les points de contact ne vont pas bouger lors du mouvement des plaques ce qui va accumuler l’énergie. Et un moment, on va avoir une rupture qui va libérer toute cette énergie! C’est à ce moment que l’on a la création d’une onde de choc et donc d’un séisme.

Séisme
Schéma de l’origine d’un séisme. Le mouvement des plaques entraîne un accrochage entre les points A et B. Lors de la séparation violente de ces deux points, une énergie se libère entraînant la création d’un séisme.

Le relâchement de l’énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule secousse. En général, il peut se produire plusieurs secousses lors de la libération de l’énergie. Ainsi, on constate des répliques à la suite de la secousse principale d’un séisme, d’amplitude décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à plus d’un an. En Nouvelle-Zélande, cela c’est produit sur plus d’une journée. Les secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent produire des dégâts sur des infrastructures qui n’avaient été qu’endommagées. Il peut aussi se produire une réplique plus puissante que la secousse principale quelle que soit sa magnitude. Par exemple, un séisme de 9,0 peut être suivi d’une réplique de 9,3 plusieurs mois plus tard même si cet enchaînement reste extrêmement rare.

séisme
Schéma de l’origine d’un séisme

Les zones sismiques sont caractéristiques de zones géologiques instables. La Nouvelle-Zélande se situe dans une zone de subduction, c’est pour cela que l’on a une forte activité volcanique et de nombreux séismes.

Subduction
Mouvement des plaques dans le monde. On observe pour la Nouvelle-Zéalnde, la subduction entre deux plaques

Le Tsunami, conséquence du séisme

Le Tsunami (provenant d’un terme japonais) est issu d’un mouvement brusque et important des fonds marins lors d’un séisme. Les ondes sismiques provoquent des mouvements de l’eau. Ceci entraîne un second mouvement appelé de grande longueur d’onde (généralement quelques centaines de kilomètres) et de grande période (quelques minutes dans le cas d’un glissement de terrain à quelques dizaines de minutes dans le cas d’un séisme).

tsunami
Création d’un tsunami par un la propagation des ondes sismiques

Certains tsunamis sont capables de se propager sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres et d’atteindre l’ensemble des côtes d’un océan en moins d’une journée. La vitesse est généralement comprise entre 500 et 700 km/h mais peut excéder 800 km/h. Ces tsunamis de grande étendue sont généralement d’origine tectonique, car les glissements de terrain et les explosions volcaniques produisent généralement des ondes de plus courte longueur d’onde qui se dissipent rapidement : on parlera de dispersion des ondes.

Ceinture de feu

La Nouvelle-Zélande se situe sur la “ceinture de feu” de l’océan Pacifique. Une des zones les plus actives géologiquement du monde. C’est pour cela qu’elle possède de nombreuses sources chaudes et est composée majoritairement de roches volcaniques.

ceinture de feu
Présentation de la ceinture de feu. On peut observer une ressemblance entre la ceinture de feu et les limites des plaques de la carte précédente.

La ceinture de feu est appelée ainsi car elle représente un alignement de volcans dans l’océan Pacifique. Plus de 75% des volcans du monde se situent dans l’océan Pacifique. La majorité des volcans se situent sur les limites de plaques tectoniques de l’océan. Ces limites coïncident avec des zones de subductions comme les Andes, la faille de San Andreas et la Nouvelle-Zélande, par exemple. Ce jeu des plaques tectoniques est aussi à l’origine de fréquents séismes (90 % des tremblements de terre et 80 % des plus grands tremblements).

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Cet article a 2 commentaires

  1. Amy B Dlm

    Merci Alexandre pour ce retour sur le séisme du 13 novembre 🙂
    Et dire que je suis partie un mois plus tôt et que j’ai raté ça :0 Ca m’aurait passionnée d’explorer les conséquences de ce séisme!
    Bonne continuation pour ton voyage en NZ, niveau géologie, tu vas te régaler 😉

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